Le CEO est le goulot d’étranglement (et il ne le voit pas)
Tu bosses comme un malade… et pourtant, c’est toi qui freines ta boîte.
La communauté Flow, c’est aujourd’hui +11K lecteurs qui veulent bosser moins, mais mieux.
Merci à tous pour vos retours sur la solitude du CEO. Spoiler : t’es pas fou. Tu bloques. Et maintenant, on va voir comment arrêter ça.
Tu veux tout contrôler. Tu penses que c’est plus rapide.
Tu corriges les decks, tu gères les urgences, tu réponds aux mails clients…
Résultat : tu bosses comme un taré — et ta boîte avance à 60 % de son potentiel.
Mais à un moment, le plus gros frein à la croissance, c’est toi.
Pas parce que tu es incompétent.
Parce que tu fais trop de choses que tu ne devrais plus faire.
Et tant que tu n’as pas le courage de racheter ton temps, tu peux oublier l’hypercroissance.
Tu peux même oublier la sérénité.
Cette newsletter est pour toi, si :
Tu te réveilles avec 74 notifs Slack et la sensation que “rien n’avance sans toi”.
Tu réponds encore à des trucs que tu pourrais déléguer les yeux fermés.
Tu te demandes pourquoi, malgré tes efforts, tu stagnes ou tu t’épuises.
💡 Et si cette newsletter ne te suffit pas, tu peux toujours:
🗓️ Réserver 30 minutes : On fait le point, entre CEO sans bullshit.
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Disclaimer anti-mytho
« Je ne suis ni influenceur, ni coach du dimanche. Tout ce que je raconte ici, je l’ai vécu, testé, foiré, puis réussi. Zéro bullshit, 100 % réel. »
Voici les 3 vérités que t’as pas envie d’entendre — parce qu’au fond, tu sais qu’elles sont vraies.
1. Tu ne délègues pas vraiment. Tu décales le problème.
Tu dis que tu délègues. En réalité, tu repousses.
Tu donnes une consigne, puis tu repasses derrière.
Tu laisses faire… jusqu’à ce que ça déraille, et tu reprends la main.
Résultat : tu restes le point de contrôle invisible. Tu crois optimiser, tu verrouilles.
Tu es le pont-levis qui se baisse quand il faut “aller plus vite”.
Et chaque jour, tu confirmes à ton équipe que sans toi, rien ne tourne vraiment.
Mais cette illusion de contrôle est un piège.
Plus tu interviens, plus les autres se désengagent.
Et plus ils se désengagent, plus tu dois intervenir. Cercle vicieux garanti.
🛠 Move Flow : Fais l’audit de ta semaine. Prends ton agenda et note chaque tâche que tu fais par habitude, par défaut, ou “parce que personne d’autre ne le fait bien”. Ce sont les premières à sortir de ton scope. Pas demain. Maintenant.
2. Ta zone de génie est squattée par des détails.
Ta vraie valeur, c’est la vision. La stratégie. Les décisions difficiles.
Mais regarde ton agenda : combien d’heures y sont consacrées cette semaine ? Une ? Deux, max ?
Le reste, ce sont des sollicitations, des urgences, des détails.
Des trucs “à régler rapidement” — mais qui t’éloignent du vrai sujet : ta croissance passe par ta lucidité, pas par ta disponibilité permanente.
Tu t’impliques partout. Et tu t’étonnes de ne plus avoir de clarté.
🛠 Solution terrain : applique la matrice du DRIP (tirée de Buy Back Your Time).
Délègue ce qui t’épuise.
Remplace-toi dans ce qui peut être fait à 80 % aussi bien.
Investis ton temps là où tu as le plus d’impact.
Produis à partir de ta zone d’excellence.
C’est dans ce carré que ta boîte décolle — et que tu restes sain.
Je la détaille dans cette newsletter.
3. Tu retiens tes talents, même sans le vouloir.
Tu veux que ton équipe soit autonome. Qu’elle prenne des initiatives.
Mais tu es là. Tout le temps. Tu réponds à tout. Tu valides tout. Tu ajustes tout.
Sans le vouloir, tu deviens l’obstacle à leur montée en puissance.
Et tu te dis : “Ils ne sont pas assez bons” — alors qu’ils n’ont jamais eu l’espace pour le devenir.
Autonomie sans marge d’action, ça ne fonctionne pas.
Et si tu veux vraiment construire un business qui tourne sans toi, tu dois apprendre à sortir du cadre.
🛠 Hack opérationnel : introduis la règle du 1-3-1 dans ton management :
1 problème → 3 options → 1 recommandation.
Tu ne reçois plus de sollicitations brutes. Tu cadres la réflexion.
Et tu formes une équipe qui réfléchit, propose, et agit — sans dépendance permanente.
Leur secret pour tenir sur la durée : ce que font les top CEO du monde
🧑💼 Reed Hastings – ex-CEO de Netflix
(63 ans – 200 milliards $ de market cap – 12 800 salariés)
Hastings est le chantre du Freedom & Responsibility. Chez Netflix, les salariés n’ont quasiment aucune validation à demander : ils ont le pouvoir… et le devoir de décider. Ce niveau de délégation n’est possible qu’avec un recrutement ultra-sélectif et une culture de la transparence extrême.
🧑💼 Indra Nooyi – ex-CEO de PepsiCo
(68 ans – 250 milliards $ de CA groupe – 309 000 salariés)
Indra Nooyi est une référence dans la délégation régionale stratégique. Elle a restructuré PepsiCo pour que chaque zone ait un vrai pouvoir de décision, notamment sur les gammes et les campagnes. Pour elle, le CEO doit donner le “pourquoi” — et laisser le “comment” aux équipes terrain.
🧑💼 Shantanu Narayen – CEO d’Adobe
(61 ans – 20 milliards $ de CA – 29 000 salariés)
Narayen a orchestré le passage d’Adobe vers le SaaS avec un management fondé sur l’alignement stratégique. Il délègue à des leaders produits très puissants, mais veille à ce que chaque décision soit alignée sur la mission de l’entreprise. Moins de contrôle, plus de vision partagée.
N’hésite-pas à consulter ma vidéo sur la délégation 👇
💡 Pourquoi je peux t’aider (et pourquoi Flow, c’est différent)
J’accompagne chaque semaine des CEO comme toi — ambitieux, sous pression, lucides. Mais je ne suis pas coach de métier. Je suis CEO, investisseur, builder — dans le feu comme toi.
✅ Je pilote plusieurs boîtes, donc je vis les vraies contraintes du terrain
✅ Je combine les casquettes : stratège, opérationnel, sparring-partner
✅ Je monte des business agiles depuis 20 ans. Peu de sujets me surprennent.
🗓️ Envie de voir si ça colle ?
Réserve 30 minutes ici pour une conversation sans engagement — tu repars avec de la clarté, quoi qu’il arrive.