Dirigeant sous pression : l’IA n’est pas (encore) ton boss
Et si le vrai risque, ce n’était pas l’IA… mais ton immobilisme ?
La communauté Flow réunit aujourd’hui plus de 11 000 dirigeants ambitieux qui veulent grandir sans renoncer à l’essentiel : le plaisir, le mindset, la liberté.
Merci, communauté
Merci à celles et ceux qui m’ont challengé sur la hype autour de l’IA.
Cette édition, c’est un appel au calme — mais pas à l’inaction. Elle s’adresse aux dirigeants qui veulent naviguer cette vague sans sombrer dans l’anxiété ou la paralysie.
Franchement, je l’ai ressentie moi aussi, cette pression. Ce moment où tu te dis que si tu ne prends pas la vague IA maintenant, tu vas te faire engloutir. Où t’as l’impression que tout le monde va plus vite que toi.
Alors dans cette édition de Flow, on prend de la distance. On respire. Et on revient à l’essentiel.
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Disclaimer anti-mytho
« Je ne suis ni influenceur, ni coach du dimanche. Tout ce que je raconte ici, je l’ai vécu, testé, foiré, puis réussi. Zéro bullshit, 100 % réel. »
1. Non, l’IA ne va pas tout casser (et c’est une bonne nouvelle)
On dramatise. On fantasme.
L’IA va tout changer ? Pas demain. Pas sans humains. Pas sans direction.
Je suis tombé sur un (rare) article qui sortait du lot — pas putaclick, pas alarmiste — et franchement, ça m’a fait du bien.
Lien de l’article : « Ralentissez. L'IA ne sera pas un choc. »
C’est signé Alexandre Gourdel. Et il a raison : ce qu’on vit, ce n’est pas un big bang.
C’est une série de glissements tectoniques. Inégaux, progressifs, parfois presque invisibles. Regarde simplement comment fonctionne encore la partie admin des boîtes du CAC40.
On est loin d’un déferlement d’automatisation éclair. Même les plus énervés de la tech vont diffuser lentement.
Traduction terrain : tu as le temps de t’adapter. Mais pas le luxe d’ignorer.
2. Le vrai danger : croire que ça ne te concerne pas
Tu ne seras pas remplacé par une IA.
Mais tu peux être distancé — vite — par un dirigeant qui s’en sert mieux que toi.
Et je ne te parle pas de jouer avec des prompts dans ChatGPT pour générer des posts LinkedIn.
Je parle d’intégrer de l’efficiente tech directement connectée à ton compte de résultat.
De mon côté, je réfléchis déjà à recruter dès l’an prochain un Chef de projet IA pour ma holding.
Objectif :
👉 scanner tous les process internes,
👉 identifier ce qui peut être automatisé / optimisé,
👉 implémenter des usages récurrents qui allègent les équipes et génèrent du levier concret dans chacune de mes boîtes.
Pas une lubie de geek.
Un moove stratégique, pensé comme une fonction support centrale, au même titre qu’un RAF ou un DAF groupe.
Parce que ce n’est pas une question de hype.
C’est une question de pilotage.
Le bon CEO aujourd’hui n’est pas un codeur. C’est un designer de systèmes hybrides : humains + IA.
3. L’IA ne décide pas à ta place. Elle exécute ta clarté.
Les outils IA sont impressionnants. Oui.
Mais ils restent des exécutants. Des accélérateurs. Pas des stratèges.
Ce qu’ils peuvent faire :
✅ Synthétiser tes réunions
✅ Résumer un contrat de 20 pages
✅ Te générer 5 plans de lancement en 3 minutes
✅ Te rédiger une V1 d’email, de note, de pitch deck
Mais ce qu’ils ne feront jamais à ta place :
❌ Prioriser ce qui compte
❌ Clarifier ta vision
❌ Ressentir une intuition stratégique
❌ Manager ton équipe avec finesse, avec lien, avec impact humain
Tu restes le système d’exploitation.
L’IA, c’est juste un plugin.
Et pourtant, je vois tellement de CEO partir en micro-burnout en découvrant les possibles. Ils ont l’impression que s’ils n’ont pas 10 agents IA qui tournent en arrière-plan, ils sont des has-been.
LinkedIn t’invente un syndrome d’imposture version techno.
T’ouvres ton feed, tu lis deux posts, et tu doutes de ta légitimité parce que tu fais encore tes briefs à la main.
➡️ Stop.
Le sujet, c’est pas d’empiler des outils.
C’est de savoir ce que tu veux vraiment déléguer, automatiser ou accélérer.
Et pour ça, il te faut une clarté stratégique sur tes zones de levier.
Comment font les meilleurs CEO sur le sujet ?
🧠 Jay Alvather – CEO d’Allegis Group
(Effectif : 19 000 — CA estimé : 14,9 Md$)
La multinationale du recrutement Allegis Group a intégré des modèles d’IA pour automatiser des tâches RH fastidieuses (mise à jour de profils candidats, génération d’intitulés de postes, analyse des échanges recruteur-candidat). Cette initiative a significativement amélioré l’efficacité des recruteurs et même réduit la « dette technique » de ses systèmes RH. Le dirigeant a misé sur l’IA pour optimiser son back-office RH, constatant un gain de productivité concret dans les opérations internes de recrutement.
🧠 Aki Hussain – CEO de Hiscox
(Effectif : ~3 000— CA : ~4,67 Md$)
L’assureur Hiscox a conçu un moteur de souscription innovant propulsé par l’IA afin d’automatiser et d’accélérer l’évaluation des risques complexes en assurance Le délai de cotation pour ces contrats spécialisés est passé de trois jours à quelques minutes seulement grâce à cette solution. Le CEO, en adoptant l’IA dans son back-office, a considérablement fluidifié les opérations internes : les équipes d’underwriters peuvent traiter beaucoup plus rapidement les demandes, sans compromettre la rigueur ni la qualité du service.
🧠 Paul Gourdonneau - CEO de Gogency.
(Effectif : ~30— 3M€+)
Nouvel actionnaire de la boîte, j’ai été bluffé par la vision tech de Paul. Il a intégré en interne un binôme Sales Ops + Head of Tech dédié à l’optimisation des flux : CRM, onboarding, reporting, parcours client. Résultat : un on-boarding divisé par 5, un CRM qui s’auto-alimente avec la data terrain, et une croissance à +300 %. Paul n’a pas « mis un ChatGPT dans chaque bureau » : il a redessiné le système. C’est ça, le vrai usage stratégique de l’IA en back-office.
Si toi aussi tu veux devenir un meilleur CEO ?
💡 Ce que disent nos client Flow :
“Félix a été un sparring partner précieux pour challenger à la fois la stratégie et l’exécution de mes projets de développement. Nos discussions ont toujours été franches et stimulantes, notamment enrichies par son expérience d’entrepreneur. Son regard extérieur m’a permis de prendre du recul sur mes décisions et de trouver de la clarté dans l’action. Son accompagnement a été particulièrement précieux dans un moment où l’isolement du dirigeant peut devenir un frein.” Fabien CEO de Solypse
J’accompagne chaque semaine des CEO comme toi — ambitieux, lucides, sous pression. Je ne suis pas coach. Je suis dans l’arène : CEO, investisseur, sparring-partner.
✅ Je pilote plusieurs boîtes, donc je parle vrai
✅ Je combine vision, exécution et expérience terrain
🗓️ 30 min ensemble ?
Une conversation sans bullshit, pour repartir avec de la clarté.