Dirigeant(e)s : Family or Business ?
Quand ta boîte dévore ta famille, c’est pas juste un problème de calendrier.
Merci à tous les nouveaux lecteurs qui m’ont rejoint cette semaine : 12 344 abonnés c’est dingue ! Si tu lis ça entre deux calls et que ton fils t’en veut encore de ne pas être là hier soir : tu n’es pas seul. Et ça tombe bien, on va en parler.
⚡️ Intro – Le tabou n°1 des CEOs ?
On en parle peu. Ou alors, toujours en surface, version “work-life balance” LinkedIn-compatible. Mais le vrai sujet, c’est le déséquilibre viscéral entre ton rôle de fondateur… et ta place dans ta propre famille.
👉 Si t’es comme 95 % des dirigeants que j’accompagne, il y a eu un moment (ou plusieurs) où :
Tu as raté une date importante avec ton/ta partenaire.
Tes enfants te regardent comme un invité du dimanche.
Tu te dis que “ça ira mieux après cette phase” (spoiler : non).
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Disclaimer anti-mytho
« Je ne suis ni influenceur, ni coach du dimanche. Tout ce que je raconte ici, je l’ai vécu, testé, foiré, puis réussi. Zéro bullshit, 100 % réel. »
3 vérités crues sur famille & business
Je ne te parle pas de concepts. Je te parle de ce que j’ai vécu.
En 20 ans d'entrepreneuriat, j’ai traversé les trois grandes phases de la relation “famille x business” : le sacrificiel, l’équilibré, et le quasi-passif (spoiler : même là, ce n’est pas si simple).
1. La phase sacrificielle (aka le mode survie avec option divorce)
C’est le moment où tu bâtis. Où tu sauves les meubles. Lancement, levée, pivot, rachat, départ d’associé, cash flow en feu… Tu bosses comme si ta vie en dépendait — parce qu’en vrai, c’est le cas. Tu passes en mode survie. Tu squeezes le reste.
Et l’harmonie familiale ? Aux abonnés absents. Et c’est OK. Temporairement.
Mais faut pas se mentir : quand cette phase s’éternise, c’est ton équilibre qui explose. Moi, je l’ai connue à plusieurs reprises. Et encore aujourd’hui, elle revient par vagues : closing tendu, deal stratégique, opération immobilière en tension.
Le vrai danger, c’est pas l’intensité. C’est la chronicité. Et les dégâts silencieux.
À chaque fois que j’ai tiré trop longtemps, c’est ma santé qui a flanché. Mais surtout : c’est du temps avec mon fils que j’ai laissé filer. Des trucs que tu ne récupères jamais.
Des matins où il me cherchait des yeux pendant que j’étais déjà dans ma tête, ailleurs. Des moments où j’étais là physiquement, mais absent émotionnellement. Le pire ? Ne même pas m’en rendre compte sur le moment.
🛠 Ce qui m’a évité le crash total :
des rituels non-négociables (sport à jeun, dîner famille le jeudi soir, un week-end off par mois) .
Une transparence brutale avec mes proches : “Je suis dans le dur, mais je vous dois la vérité. Ce ne sera pas toujours comme ça.”
Si tu ressens que tu es dans cette phase depuis plusieurs mois, il est urgent de réagir. Prends 30 minutes pour qu’on échange ensemble en dehors du bocal.
Je vais t’apporter des solutions concrètes pour sortir de ce bordel.
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2. La phase “équilibre” existe. Mais elle ne s’improvise pas.
Quand le business se stabilise, le vrai piège, c’est de ne rien changer. Tu gagnes du temps, mais tu continues à le brûler sur les mêmes conneries.
Ou pire : à vouloir prouver que tu es toujours indispensable.
T’as la bande passante… mais tu l’utilises pour micro-manager ou jouer au pompier volontaire.
🔑 À ce moment-là, tu dois :
Auditer ton temps (merci Dan Martell) pour virer ce qui te bouffe l’énergie.
Recruter pour te libérer, pas pour remplir encore plus ton agenda (ops, bras droit, aide perso… tout compte).
Planifier ta semaine parfaite, avec des blocs familiaux traités comme des board meetings.
Et si tu ne sais pas par quoi commencer — ou si tu tournes en rond là-dessus depuis 6 mois — bonne nouvelle : c’est exactement ce qu’on fait chez Flow.
👉 L’accompagnement Flow, c’est le seul programme 360° qui aligne les 4 piliers de ta performance de dirigeant : Focus. Leverage. Optimization. Wellness.
Tout ce que tu n’as jamais appris à faire… mais dont dépend ton avenir.
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3. La phase "argent passif" (ou l’illusion du flow permanent)
Sur Internet, c’est la foire aux mirages.
“10 000€/mois sans rien faire”, “bosse 2h/semaine depuis Bali”, “gagne ta liberté pendant que tu dors”.
Du bullshit ? Souvent. Mais pas que.
👉 Derrière les slogans creux, il y a des fondements valables : levier, délégation, systèmes robustes.
Moi, ça fait presque 10 ans que je prends 8 semaines de vacances par an.
Et ce n’est pas grâce à un tunnel magique.
C’est parce que j’ai bossé dur sur l’efficience de mes systèmes : une équipe solide, des process clairs, des actifs qui tournent.
Je ne dis pas que je vis sans stress, mais je travaille constamment à renforcer la résilience de mon système : diversification immobilière, rôles bien définis, et surtout, clarté entre mon identité perso et mon rôle de dirigeant.
Et pourtant… même avec ça, j’ai connu un désalignement insidieux.
Tout tournait sans moi. Et je me suis retrouvé à remplir mes journées de sport, de voyages, de “temps en famille”… mais sans vrai sens.
🎯 Trop de charge t’épuise.
Mais trop de liberté sans cap, ça te vide.
👉 Peu importe ta phase — Flow t’aide à poser les bons jalons. Dans le dur, pour survivre sans te cramer. En équilibre, pour ne pas retomber. En liberté, pour retrouver du sens.
Ce qu’il te faut, c’est une boussole. Un projet. Une vision claire de qui tu veux être, au-delà de ta boîte.
Comment font les meilleurs CEO sur le sujet ?
🧠 Melanie Perkins – CEO de Canva
Elle a monté une licorne en travaillant sept jours sur sept… puis a appris à souffler. Aujourd’hui, elle médite chaque soir, marche 100 km par mois pour réfléchir et fait ses brainstorms en audio transcrits par l’IA. Résultat : elle pense plus clair, avance plus vite. Chez Canva, les équipes mangent ensemble chaque midi, les ONG bossent gratuitement sur Canva Pro, et 30 % des parts sont données à des œuvres caritatives. Elle veut de la croissance et du sens. Sa boussole : l’humilité, l’impact et une culture saine, même à 4 000 employés.
🧠 Mathilde Collin – CEO de Front
En pleine croissance, elle frôle le burn-out et change tout. Aujourd’hui, elle prône le travail asynchrone, la transparence radicale (agenda, chiffres, board partagés) et des rituels puissants : un all-hands chaque lundi avec ses “musings” perso, une séance de méditation guidée chaque semaine, et surtout les “Flexible Fridays” — pas de mails, pas de visio, chacun avance à son rythme. Résultat : une culture qui protège l’énergie des équipes et leur vie de famille. Mathilde, elle, a supprimé toutes les apps pro de son téléphone. À 12h30, elle part faire du vélo. Et le jeudi soir, c’est dîner sacré avec sa famille. No bullshit. Juste du vrai.
🧠 Jason Fried – CEO de Basecamp
Pas de réunion inutile. Pas de calendrier partagé. Pas de week-ends cramés. Chez lui, c’est 40h max par semaine — 32h l’été. Objectif : une entreprise calme, sans chaos. Pas de Slack envahissant, tout passe par de l’écrit, asynchrone. Et quand tu bosses, tu bosses. Jason a même instauré un mois sabbatique tous les 3 ans, et Basecamp paie les vacances à ses employés… famille comprise. Le message est clair : pas besoin de s’user pour réussir. Il le prouve depuis 20 ans. Moins de bruit, plus d’impact.
S’il y a bien un gars qui a enchaîné les tunnels et les come-back, c’est Marc Simoncini. Dans cette interview rare, il partage sa vision brute de la réussite, du vide après le succès, et de ce qu’il referait différemment.
J’accompagne chaque semaine des CEO comme toi — ambitieux, sous pression, lucides. Mais je ne suis pas coach de métier. Je suis CEO, investisseur, builder — dans le feu comme toi.
✅ Je pilote plusieurs boîtes, donc je vis les vraies contraintes du terrain
✅ Je combine les casquettes : stratège, opérationnel, sparring-partner
✅ Je monte des business agiles depuis 20 ans. Peu de sujets me surprennent.
🗓️ Envie de voir si ça colle ?
Réserve 30 minutes ici pour une conversation sans engagement — tu repars avec de la clarté, quoi qu’il arrive.