Vacances de dirigeant : le crash-test que ta boîte va rater (ou pas)
Une absence qui montre si tu es un leader… ou juste un pompier.
Merci à tous ceux qui m’ont partagé leur angoisse de « tout laisser en plan » avant les vacances. Vous êtes nombreux à culpabiliser… et on va en parler cash.
S’il y a des sujets que vous voulez que j’aborde, mettez-les en commentaire 👇
🔥 Intro : « Je pars en vacances… et je flippe »
On en parle peu. Ou alors, toujours façon “digital detox” qui sonne bien sur Instagram. Mais le vrai sujet, c’est la dépendance toxique entre ta présence quotidienne… et la capacité de ta boîte à survivre sans toi.
👉 Si t’es comme 95 % des dirigeants que j’accompagne, il y a eu un moment (ou plusieurs) où :
Tu as bossé en cachette pendant des vacances en famille.
Tu es revenu avec plus de stress qu’en partant.
Tu t’es promis que “la prochaine fois, tu prépareras mieux” (spoiler : tu ne le feras pas).
💡 Et si cette newsletter ne te suffit pas, tu peux toujours:
🗓️ Réserver 30 minutes : On fait le point pour passer le niveau supérieur
📝 Lire mes précédentes newsletters
💻 Me suivre sur LinkedIn
Disclaimer anti-mytho
« Je ne suis ni influenceur, ni coach du dimanche. Tout ce que je raconte ici, je l’ai vécu, testé, foiré, puis réussi. Zéro bullshit, 100 % réel. »
3 vérités brutales sur tes vacances de dirigeant
Je ne te parle pas de théories. Je te parle de ce que j’ai vu, vécu, et corrigé chez des CEOs comme toi.
En 15 ans d’accompagnement de dirigeants, j’ai constaté trois phases où tes vacances deviennent un révélateur impitoyable : le fantôme collé à son téléphone, le pseudo-déconnecté qui explose au retour, et le chef vraiment absent… dont la boîte se plante quand même (spoiler : l’autonomie est rarement réelle).
1) Les deux extrêmes qui te sabotent
Il y a deux styles de CEO en vacances. Et les deux sont toxiques.
👉 Le CEO “nomade de bureau” :
Il ne décroche jamais. Il a déplacé son open space à la plage. Son laptop trône sur la table du Airbnb. Sa famille lui parle dans le vide. Lui, il bosse “juste 10 minutes” entre deux activités. Résultat : il ne récupère rien, culpabilise en continu, et flingue la dynamique familiale.
👉 Le CEO “hors-radar kamikaze” :
Il disparaît totalement, sans filet ni plan clair pour son équipe. Il fantasme un retour triomphal. Spoiler : il retrouve un chantier ingérable, et finit à moitié dépressif en se disant qu’il ne pourra plus jamais décrocher.
🎯 Ma reco : trouve ton entre-deux.
Perso, je me bloque un point quotidien d’1h max, en fin de journée (quand tout le monde se détend). Je fais le tour des urgences et je précise si ça peut attendre mon retour ou non. Ça me permet d’être vraiment présent le reste du temps, tout en donnant à mon équipe un cap clair.
Si tu ressens que tu es dans cette phase depuis plusieurs mois, il est urgent de réagir. Prends 30 minutes pour qu’on échange ensemble en dehors du bocal.
Je vais t’apporter des solutions concrètes pour sortir de ce bordel.
2) La culpabilité, ce poison du retour (et comment l’éviter)
Le vrai piège des vacances ratées, ce n’est pas la to-do qui s’est allongée. C’est la voix dans ta tête quand tu rentres : “J’ai abandonné mon équipe”, “Je dois me rattraper”, “Je suis un mauvais leader.”
Cette culpabilité, tu la transformes en frénésie : tu fais des meetings-marathons, tu réponds à tous les mails en quelques heures, tu veux tout régler toi-même. Tu penses “rassurer” ton équipe. En réalité, tu leur montres que sans toi, ils ne sont rien — et tu renforces leur dépendance. Et tu replonges direct dans le tunnel.
👉 Pour éviter ce boomerang de stress, voici trois actions concrètes à prendre avant de partir :
Assume tes vacances et annonce-les clairement. Un CEO qui s’autorise des congés bien préparés inspire confiance. Prends le temps d’envoyer un mail à ton équipe, à tes clients clés, et à tes partenaires : précise tes dates, ton retour, et qui sera leur point de contact.
Préviens ton équipe de ne pas te solliciter inutilement. Et surtout, tiens-toi à ton propre engagement : si tu dis “ne me dérangez pas” mais que tu réponds à chaque ping, tu décrédibilises ta consigne. Tu dois être le premier à incarner la coupure.
Donne les règles du jeu pour la communication. Explique que tu répondras 1x par jour, dans un créneau précis, pour traiter les urgences. Sans cadre, ta team testera naturellement la brèche dès qu’elle verra que tu es joignable.
👉 La clé : anticipe ton retour avec un buffer — un jour sans RDV pour reprendre le fil, digérer les sujets importants, et éviter de céder à la panique. Sinon, tes vacances deviendront un boomerang qui t’écrase.
👉 L’accompagnement Flow, c’est le seul programme 360° qui aligne les 4 piliers de ta performance de dirigeant : Focus. Leverage. Optimization. Wellness.
Tout ce que tu n’as jamais appris à faire… mais dont dépend ton avenir.
👉 Découvre la présentation complète ici.
3) L’effet yo-yo : quand la vraie vie te gifle au retour
Pendant les vacances, tu redécouvres la vraie vie. Le temps qui s’étire, les moments hors business, les idées fraîches. Et en rentrant… tu replonges dans ton tunnel comme si rien ne s’était passé. Cette rupture brutale te fait douter de tes choix, te fait perdre ton flow, et peut même te donner envie de tout plaquer.
👉 Prends le temps de ne pas revenir directement dans le bocal. Bloque une journée sans RDV pour observer, digérer, et comprendre comment ton entreprise a réellement tourné sans toi. Échange avec tes collaborateurs : qu’est-ce qui a coincé ? Qu’est-ce qui a mieux marché que prévu ? Qu’est-ce qui a révélé des interdépendances que tu pourrais casser ?
Les vacances sont le meilleur crash-test de ta capacité à déléguer. Profites-en pour aborder le sujet avec tes équipes de manière ouverte et constructive, et identifier comment améliorer la résilience de ta boîte quand tu t’absentes.
CEO en congé : le bêtisier inattendu
Congés illimités… supprimés ! (Bolt)
Chez Bolt, le CEO Ryan Breslow a supprimé les vacances illimitées en 2025, jugeant le système « totalement cassé ». Résultat : les meilleurs employés n’osaient pas prendre de congés tandis que d’autres en abusaient. Il a donc imposé 4 semaines payées obligatoires pour protéger le repos de tous. Un rappel que la liberté totale peut mener au burn-out chez les plus investis.
Basecamp paie ses employés pour partir en vacances
À l’inverse, Basecamp valorise le vrai break : après un an, chaque salarié reçoit un “Holiday Gift” qui finance une partie de ses vacances. La messagerie inclut un mode « Work Can Wait » coupant les notifications le soir et le week-end. Leur philosophie : des vacances déconnectées pour préserver santé et productivité — et ça marche, l’équipe reste performante et engagée.
10 jours en retraite silencieuse (Twitter)
Pour déconnecter vraiment, Jack Dorsey (ex-CEO de Twitter) a pris 10 jours de méditation Vipassana en 2023, sans téléphone ni parole. Il a raconté ensuite son « reset » total. Un exemple extrême de déconnexion : se couper du monde pendant que son entreprise continue de tourner.
🛠️ Le back-office de Flow : mes moves récents
Chez Flow, on n’a pas chômé pour révolutionner l’expérience du coaching. Notre objectif est simple : offrir une expérience exceptionnelle à chaque CEO… et en quelques semaines, pas en plusieurs mois.
Ici, pas de blabla : c’est satisfait ou remboursé. On sait que vous êtes exigeants, alors on vous propose une expérience 360° unique : dashboard interactif, audit détaillé, Tracker Flow personnalisé… Tout ce qu’il faut pour piloter vos progrès de façon concrète et mesurer votre ROI en temps réel.
Il me reste encore quelques places pour le programme Leadershift n’hésite pas à t’inscrire. Tu peux bloquer 15 minutes pour qu’on en parle